Potjevlesch
Une recette du Nord, plus difficile à écrire qu'à réaliser, je le prépare sans veau, que je trouve trop sec dedans, et au vin blanc, et non à la bière, pour alimenter la polémique entre ceux partisans du vin blanc et ceux partisans de la boisson made in Nord!
Pour ma part, la bière me semble trop amère pour le bouillon tandis que le vin blanc, réduit, perd son acidité.
J'utilise le vin blanc dégoté par mon mari, du Muscadet Sèvre-et-Maine de chez Bruno Cormerais, Chambaudière.
Je le sers avec une salade et des frites sans gras.
Ingrédients :
Un poulet fermier qui a passé une partie de sa vie dehors
Un lapin itou
Une bouteille de vin blanc
Un bouquet garni
Des baies de genièvre
Sel, poivre
Gelée en poudre
Dans deux fait-touts, répartissez le contenu la bouteille de vin blanc , faites réduire un peu, ajoutez le bouquet garni, les baies de genièvre, répartissez les morceaux de poulet et de lapin, recouvrez d'eau et faites cuire jusqu'à ce que la viande se détache bien des os. Salez, poivrez.
Puis filtrez en conservant suffisamment de bouillon pour faire la gelée.
Emiettez la viande du poulet et du lapin en les mêlant uniformément dans une terrine avec les baies de genièvre.
Perso j'aime bien les abats, donc je coupe en fines tranches le foie, le coeur, le rognons et le gésier dont je fais une couche au milieu du remplissage de la terrine. On peut faire une petite couche de persil aussi, ou une autre herbe de son choix.
Remettez le bouillon dans une casserole, faites bouillir et jetez la poudre de gelée dedans, coupez le feu et remuez. Versez la gelée sur la terrine pour recouvrir la viande et faites refroidir jusqu'à pouvoir la mettre au réfrigérateur, pendant 12 heures au moins.
Je sers le potjevlesch avec de la salade sans huile mais avec des frites faites avec très peu d'huile.
Bon appétit!